,

J’aimais trop l’argent

J’aimais trop l’argent
critique de Nathalie Vermorel

Au début des années 70, qu’on appelait alors « la belle époque » en Nouvelle-Calédonie, Fred et son épouse, Anne-Marie, se retrouvent à la tête d’une entreprise prospère qu’ils ont édifiée à la sueur de leur front. La vie leur sourit. Beaucoup même. Et l’argent qui va avec. Mais tous deux, grisés par leur bonne fortune, sont pris de doute. Ne vont-ils pas, à terme, aller contre leurs valeurs morales au profit d’une vie superficielle où tout n’est que vanité et orgueil ?
Une écriture énergique qui balance entre brutalité et sentiments. Difficile de rester insensible à la déchéance de l’héroïne, rongée par la maladie et la culpabilité d’être passée à côté de l’essentiel, de ne pas avoir su savourer ces petits détails qui rendent la vie si belle.
Un roman bien ficelé qui tient en haleine jusqu’au dénouement…

Nathalie Vermorel « Les Nouvelles Calédoniennes Weekend ». Nouméa.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire