Jenny BRIFFA

Jenny Briffa est née en Nouvelle-Calédonie en 1981. Elle passe l’essentiel de son enfance à Nouméa et au Mont-Dore. De ses années au collège de Boulari, elle garde de solides amitiés – avec Maïté Siwene, notamment, l’interprète de sa première pièce Fin mal barrés ! – et une passion précoce pour le journalisme qui la conduit à créer avec quelques camarades le journal de l’établissement Entre-news, puis l’entraîne devant les caméras de la télévision scolaire où elle présente l’émission Accent Tonique (1993-1998).

Elle poursuit de brillantes études à l’École supérieure de journalisme de Lille option télévision (2003 à 2005), après trois ans à Sciences-Po Lille (IEP).

En 2003, elle passe près d’un an à Sydney afin de parfaire son anglais et propose des reportages à SBS, la radio nationale australienne, pour ses programmes en français.

Stagiaire puis pigiste en radio sur RTL, France Info, France Inter, France Bleu Nord, elle leur préfère la télévision. Lauréate de la bourse Jean d’Arcy, en 2005, elle intègre France Télévisions. Elle reçoit le prix Rotary du jeune reporter, pour Khayelitsha, les ateliers de fortune, un film de treize minutes tourné dans le plus grand township de Cape Town, en Afrique du Sud.

Pendant cinq ans, elle multiplie les expériences de reporter à Paris comme en province, pour les rédactions de France 3 National en 2005 (le 19/20, le 12/13), et de France 2, de 2006 à 2009 (le 20 H, le 13 H).

De retour à Nouméa en 2009, elle crée avec Gweltaz Kergoat, la société Têtemba Productions et conserve des liens privilégiés avec France 2. Elle signe de nombreux sujets pour le journal télévisé en tant que correspondante dans le Pacifique et quelques reportages pour les magazines « 13 h 15 le samedi », « Un œil sur la planète ». Elle se spécialise depuis 2014 dans le documentaire, et signe une série de 52 minutes pour Canal + Calédonie, France Ô et NC 1ère. Ses films sont régulièrement sélectionnés pour les manifestations régionales comme le FIFO, festival international du film documentaire de Tahiti, ou Ânûû-rû Âboro, festival international du cinéma des peuples, à Poindimié.

En 2017, elle s’essaye à l’interview politique pour la chaine Calédonia (province Nord).

Passionnée par le devenir institutionnel de son archipel et l’enjeu du référendum de 2018, elle exerce son humour incisif dans un one-woman-show décapant écrit tout spécialement pour Maïté, son amie d’enfance devenue comédienne. Celle-ci enflamme les planches du centre culturel Tjibaou en juin 2017 et tourne dans les salles de spectacle de l’île. Elle confie le sound design, part essentiel du projet, à un autre de ses amis d’enfance, le musicien et compositeur David Le Roy.

En deux ans, une cinquantaine de représentations a été organisée. Fin mal barrés ! a ainsi rassemblé[gk1]  quinze mille spectateurs calédoniens. Une captation télévisée a également été diffusée sur Canal + Calédonie et sur le site internet du magazine métropolitain Télérama.

Fin mal barrés ! a reçu le prix Popaï de la Nouvelle-Calédonie, dans la catégorie Fiction, à l’occasion du Silo 2018, et le prix Vi Nimö, délivré par les collégiens et lycéens de l’archipel au Silo 2019.

Fin mal géré ! est son deuxième ouvrage publié.