
Jean-Marie Creugnet est né à Nouméa en 1940. Après des études secondaires au petit séminaire de St Léon à Païta, complétées par deux années de philosophie et une année de théologie, le service militaire obligatoire l'extirpe de ce milieu fermé qui en aurait fait un prêtre trois ans plus tard.
Rendu à la vie civile, il fût un temps contrôleur des postes, agent immobilier, agent spécial d'assurances et courtier. La retraite anticipée lui permit de découvrir la passion de l'écriture. Il a entrepris depuis une douzaine d'années de décortiquer les événements du temps passé sur une période débutant en 1855 et allant jusqu'à sine die .... tant que la vie lui permettra d'avancer.
Une saga de dix ouvrages couvre déjà la période de 1855 à 1893. Deux autres livres nous amènent à 1900. Une nouvelle série est en cours : La Gazette de la Belle Époque en trois tomes : 1901, 1902 et 1903.
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Bibliographie
Publications

Gazette de la belle époque 1904 de Jean-Marie CREUGNET L’année 1904 ressemble étrangement aux précédentes au point de vue politique. Les gens avaient espéré que le nouveau gouverneur serait différent de ses prédécesseurs, il n’en fut rien. La colonie continuait à s’enfoncer dans le marasme économique et la métropole ne levait pas le petit doigt […]

Édouard Picanon a remplacé Paul Feillet. Une ère de paix a commencé. Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête : c’est la Belle Époque.

16 mois après la prise de possession, Jean Creugnet, militaire, arrive à Port de France le 19 Janvier 1855 avec le gouverneur du Bouzet. La ville est en construction. Tout reste à faire. Il faut pacifier les indigènes. Les premiers colons Irlandais débarquent. Il tombe amoureux d’une jeune irlandaise. Démobilisé sur place, il se marie.

La vie à Port de France s’organise. Il reçoit un terrain à Portes de fer. Avec sa femme comme fermière il fait du maraîchage et de l’élevage. Il livre le lait en ville. En creusant un puits, il découvre du charbon. Il gardera cette trouvaille secrète pendant prés de 20 ans.

La révolte Canaque éclate. Jean Creugnet organise la sécurité des alentours de la ville avec d’autres fermiers. Pendant que les plus jeunes partent en brousse prêter main forte aux militaires.

Jean Creugnet commence l’exploitation de sa mine de charbon des portes de fer. Tous les besoins sont couverts par l’importation d’Australie. Mais il réussit pourtant à se faire une clientèle chez les forgerons de la ville.

Les condamnés prennent en charge l’exploitation de la mine des Portes de fer. Le charivari devient insupportable. Jean Creugnet transporte sa famille à Païta où il a acheté une propriété agricole au Mont Mou. Puis il s’installe à Tomo, et devient le propriétaire du relais de la » Patache à Vergés « .

Tandis que Jean Creugnet vit à Tomo avec sa femme et ses fils, son dernier né, Freddy ,vit son adolescence à Saint Léon, Païta.

Freddy, le latiniste de St Léon, vit au pensionnat avec une bande de copains, faisant les quatre cents coups et ne se souciant guère des agissements du gouvernement Feillet ,qui exproprie sans vergogne les indigènes ,afin de récupérer des terres à café pour les Colons Feillet.

La mort de Jean Creugnet remet en question la scolarité de Freddy. La veuve irlandaise décide de venir habiter à Nouméa. Une vie nouvelle commence pour Freddy.

Le jeune homme est en âge de travailler. Il est employé chez Ballande à la mercerie. Il se fait des amis et des amies. Sa vie sentimentale est quelque peu perturbée. Le départ de Paul Feillet est un apaisement remarquable pour le clergé Calédonien.

En moins de cinq ans, la France a ponctionné 770.315 francs sur le budget calédonnien pour subvenir aux frais de l’expansion française aux Nouvelles Hébrides. La Nouvelle Calédonie se trouve dans la même situation vis-à-vis de la Métropole, qu’un simple particulier vis-à-vis de son créancier impitoyable.

La Calédonie doit emprunter pour combler le déficit de son budget, dont la mère-patrie, cette marâtre, porte l’entière responsabilité. La colère gronde à Nouméa.

En 1909, Little bit et ses amis anglos-axons fondent à Nouméa un Cercle privé. Ils souhaitent le rattachement de la Nouvelle-Calédonie à l’Australie et trouvent au sein de la population Calédonienne, très déçue des agissements de la Métropole, quelques ardents partisans de cette annexion.

Avec ce 17ème livre signé de son nom, l’auteur continue de raconter la vie quotidienne en Nouvelle-Calédonie au fil du temps. Le premier ouvrage reconstituait le vécu de son ancêtre Jean Creugnet installé à Port de France (devenu Nouméa) de 1855 à 1863. Dans son nouveau livre, Jean-Marie Creugnet explique qu’en 1911 la jeune colonie […]


Extraits
A feuilleter
Presse et vidéo

Trois questions à Jean-Marie Creugnet, l'écrivain lauréat du Prix Arembo 2015, qui sera un des invités de l'émission radiophonique et télévisée "Des Livres et nous" du 31 mars 2015 (20 h - 21 h 30) CLIQUEZ-ICI POUR CET ARTICLE