Léopold Hnacipan

Je suis né en 1964 à la tribu de Hunöj Lifou. J’ai commencé ma scolarité à la tribu mais pas pour longtemps parce que je fus vite cédé à Hnadro, la tribu de maman, pour faire de l’effectif. C’était jusqu’en 1973, ma neuvième année d’existence.
En 1974, je rentrais à Havila, Lifou pour assurer le cours moyen et tout le collège.
En 1980, c’était le lycée Do-Kamo pour l’obtention du baccalauréat B série économique.
1985-1987. Grenoble, c’était pendant la période des événements de Nouvelle-Calédonie pour un deug de lettres modernes que je n’ai vraiment pas assuré. Au fond, je me contentais d’exister sans me former. Je n’avais pas vraiment ma tête à moi.
1989 : J’occupais un poste de professeur de français par défaut à Nédivin Houaïlou.
1990-1992 : J’étais de nouveau à Grenoble pour assurer deux diplômes d’université. De phonétique et de linguistique, et un diplôme d’enseignement du Français langue étrangère.
Je suis revenu après pour le poste de français que j’occupe jusqu’à ce jour d’abord à Nédivin et ensuite à Tiéta Voh.
La licence, je l’ai obtenue bien après sur le territoire. Je regrette de ne pas pouvoir suivre la formation pour un master 1 à cause du manque de temps et surtout de beaucoup de responsabilités que j’assume dans divers secteurs de la vie.

Pendant toutes ces périodes que j’ai citées et qui peuvent constituer la biographie de ma personne, je veux redire la dynamique qui m’anime et qui reste le foncier de mon être ; l’écriture. Elle était restée longtemps d’une complicité latente. Après avoir osé et après des rencontres avec des gens d’écriture, j’ai comme l’impression d’être sur une autoroute à grande circulation et j’en suis très heureux. Je fonce et toute mon attention est tournée vers devant parce qu’enfin, j’écris.
Conclusion : Je suis nouvelliste assoiffé du désir d’infini et le genre me comble à merveille. Mais l’albatros de Baudelaire me rappelle aussi ma condition ‘au milieu des huées.’ Un roman ? Je ne pense pas qu’un jour j’irai jusque-là. J’attends d’abord que le brouillard se dissipe pour avoir plus de temps pour me faire pénitence. Ecrire.

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/alexandre.rosada/posts/10219429760968902

Bibliographie

Œuvres – 2008 : Hélène publication dans la revue littéraire Episode après que je sois sorti 1er du concours écrire en Océanie – 2010 : Olé, oleti co-écrit avec Noëlla Poemate. Recueil de nouvelles – 2011 : Les seins de Wananathin, une nouvelle dans la revue Littéra-maohi de Chantal Spits – 2013 : Mateit dans le recueil Paysage – 2015 : Simano – 2016 : De séduction en séduction – 2016 : Ponoz, cordon ombilical – 2017 : Les fleurs de potr – 2017 : Passerelles – 2018 : en écriture d’un autre recueil avec Humanis Cinéma : Immulal de Nunë Luepak (2013) Un caillou et des livres de Alan Nogues (2014) Autres responsabilités : Président de la commission de la culture du gouvernement de Mme Dewe GORODE. Je préside l’équipe de la sélection des artistes de Nouvelle-Calédonie pour les festivals (du Pacifique et mélanésien.) Cela m’a amené à aller dans d’autres pays du monde. Papouasie-Nouvelle-Guinée (2014) ; Guam (2016) Solomons Islands (2018- où je n’ai pas assisté faute de calendrier)


Extraits

Photothéque