Abel Ben Kader a grandi à Bourail, dans un décor de carte postale…

Mais sans aucune chance d’échapper aux railleries de ses camarades de classe quant à son « infirmité » :

Un nez démesurément grand, un appendice hideux qui forcerait le respect de n’importe quel Cyrano.

D’origine kabylo-kanak, sa famille et sa force de caractère sont ses derniers remparts contre les quolibets et la bêtise humaine. Jusqu’au jour où, surprenant une conversation, il comprend que, même dans son propre foyer, les regards sur sa colossale particularité ne sont pas aussi indulgents qu’il l’aurait cru.