Waej JUNI-GENIN
Née en 1961 à la tribu d’Inagoj, Lössi Lifou, Waej JUNI-GENIN a fait ses études secondaires à Nouméa, au Collège Blaise Pascal et au Lycée Dokamo. Après une maîtrise de lettres modernes à Paris IV-Sorbonne où elle a tissé de solides amitiés avec les membres fondateurs du Théâtre Patrice Lumumba, elle revient au pays pour des postes de remplacement dans l’enseignement en Province Nord. Après des essais comme pigiste à Radio France outremer et à Radio Djido ou encore au Quotidien, et aux Nouvelles calédoniennes, elle trouve sa voie dans le professorat.
Certifiée de lettres modernes, elle enseigne à Lifou, au collège privé protestant de Havila de l’Alliance Scolaire de l’Eglise évangélique depuis 1997.
En 2007, elle crée avec un groupe d’amis la revue Courants d’Aires, revue qui fédère les énergies artistiques des quatre îles Loyauté.
Elle participe régulièrement aux concours proposés par l’Association Ecrire en Océanie.
Elle reçoit en 2010 le prix de la Maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie pour la nouvelle
Et la vie continue puis publication en 2011 de cet ouvrage dans la collection Ecrire les gens d’ici.
En 2012, elle écrit Hula dans la collection Nouvelles Calédoniennes des éditions Vents d’ailleurs.
En 2015, elle fait paraître Jajinyi, dans la collection Miniatures des éditions Magellan & Cie.
En août 2015, elle publie en commun avec son époux Patrick GENIN, un recueil de dix nouvelles, intitulé, Piment et papaye chez Ecrire en Océanie.
En mars 2016, en collaboration avec Béatrice Camallonga, peintre, Ludovic Verfaille et Christophe Portenart pour la mise en page du texte, elle fait paraître La légende de Xetiwan, un conte bilingue français- drehu à compte d’auteur chez Digiprint Nouméa.
En mars 2017, elle sort Loza et le petit serpent noir dans Ecrire en Océanie.
Depuis 2013, dans le cadre d’un groupe d’amis et de bénévoles, elle participe chaque année à l’écriture de récits à sept mains dont la finalité est de lire ensemble au cours d’un repas partagé et dédié à la littérature et au bon vin.
Depuis 2014, avec Nadine Fouchet et Patrick Genin, elle est au cœur de la mouvance « Les 24 heures d’écriture à Inagoj ». Celle-ci se réunit au mois de septembre, devient au fil du temps Les 24 heures de création et pendant 24 heures chrono produit une œuvre finie ( texte, image, sons, saveurs… ) selon un thème tiré au sort.