Loup Noir
Je revins
dans la peau d’un loup
noir
Ils avaient construit leurs bicoques
à flanc de colline
en longues files
cloques toutes pareilles
Plus de
donzelles qui filent doux
de squaws agglutinées
La beauté n’était plus
dans la poitrine de l’archer
dans le rut des cerfs
dans le brame profond
qui brûle ton sternum
Elle n’était pas
dans le vent chaud
qui marche sur la mer
Ils me parlèrent
Ça n’avait pas de sens
Avez-vous eu faim ou froid ?
Étiez-vous frères ? demandai-je
Avez-vous aimé ?
C’était les seules questions
Si peu à savoir
Je leur montrai la pulpe de la mer
le mouvement de leur sang
Mais ils étaient nombreux
et n’avaient plus de rêves
(…)
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